Véhicule électrique VS véhicule thermique
Un véhicule à moteur thermique est un véhicule dont le moteur est alimenté par un carburant fossile (essence, diesel). Un véhicule à moteur électrique fonctionne grâce à une batterie ou une pile combustible alimentée par de l’électricité. Un véhicule hybride combine ces deux types de motorisations (essence le plus souvent et un ou plusieurs moteurs électriques).
1. La différence notable des coûts
À l’achat, le véhicule électrique est plus cher que le véhicule thermique. Le prix d’un véhicule électrique est déterminé en fonction du prix et de la taille de la batterie qui représente un tiers du véhicule à l’achat. Le prix d’un véhicule électrique est également justifié par la recherche et le développement qui sont en constante évolution. Bien que les véhicules électriques soient sur le marché depuis plusieurs années, l’innovation technique est en permanente évolution et l’investissement sur le développement et le perfectionnement est considérable.
A long terme, les économies faites à l’achat d’un véhicule électrique seront répercutées sur son entretien et la manière de se procurer de l'énergie. Les aides fournies sont également des économies pour l’acheteur qui obtient plusieurs aides d’organismes différents pour l’achat de son véhicule électrique.
La consommation électrique d’un véhicule est rattachée à plusieurs facteurs comme la taille du véhicule, le poids, la puissance, la capacité de la batterie ainsi que la conduite de ce véhicule. En moyenne, les frais de recharge s’élèvent à 2€/ 100 km pour les véhicules électriques contre 2000€ à 3000€ si le conducteur est dans la moyenne des 15 000 kilomètres par an. De ce fait, les charges annuelles sont divisées par deux pour un véhicule électrique.
Un véhicule thermique nécessite un entretien mécanique plus minutieux et régulier. En effet, outre la vidange du moteur qui est nécessaire tous les ans (ou 15 000km), la surveillance des courroies, le remplacement des filtres… sont des frais parfois onéreux et nécessaires au bon fonctionnement du véhicule.
La voiture électrique ne nécessite pas d’entretien moteur et les batteries sont garanties 8 ans. Mis à part les pneus et les freins (qui sont moins sollicités grâce à la récupération d’énergie au freinage) le véhicule électrique coûtera moins cher en entretien grâce à l’absence des pièces mécaniques les plus sensibles.
Plusieurs compagnies d’assurance estiment que les contrats d’assurances souscrits pour des véhicules électriques sont moins chers de 5 à 50%. En effet, il a été constaté que les voitures électriques citadines provoquent 10% de sinistres en moins que les véhicules thermiques. Cela peut être dû à deux facteurs : l’autonomie des véhicules est plus basse et les vitesses sont moins élevées.
Les voitures de luxe et SUV provoquent 40% de sinistres en plus : l’accélération est rapide et silencieuse et les conducteurs accordent une trop grande confiance à la conduite semi-automatique.
Il existe différentes subventions mises en place par le gouvernement dont vous pouvez bénéficier.
Cette aide plafonnée à 27% TTC du prix du véhicule électrique est une aide nationale. Les particuliers peuvent bénéficier d’un montant allant jusqu’à 6 000€ et les professionnels de 5 000€ TTC.
Le montant de cette aide est déduit à l’achat chez le concessionnaire selon votre mode de paiement, achat, crédit, leasing… mais cette aide comporte certaines conditions : le véhicule doit être neuf, il ne peut être vendu dans l’année suivant son achat ni avant d’avoir parcouru 6 000 kilomètres. Il doit obligatoirement être immatriculé en France.
Le bonus écologique et la prime à la conversion sont cumulables avec le bonus écologique. C’est une prime qui permet aux citoyens d'acheter un véhicule neuf ou d'occasion en échange de la mise au rebut d'un vieux véhicule. Le montant de cette prime est plafonné à 5 000€. La reprise de l’ancien véhicule et l’achat du nouveau sont soumis à des conditions.
2. L’impact carbone
La production d’une voiture électrique émet plus de gaz à effet de serre, cependant cette émission est régulée par les réductions d’émissions à l’usage. Sur sa durée de vie en France, la voiture électrique émet 3 à 4 fois moins de CO2 que ce qu’il en est utilisé pour sa production.
Il faut rouler entre 30 000 et 40 000 kilomètres pour que la voiture électrique devienne meilleure pour le climat et que le bilan carbone s’améliore.
Plus la masse du véhicule électrique est importante, plus le véhicule nécessitera de matière et aura une plus grosse batterie, plus l’impact carbone sera important pour la production.
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